Symboliquement, c’est dans une des villes les plus polluées de la planète que s’est disputée ce matin la première des dix courses du calendrier de Formula E à Pékin.
Sur le circuit urbain dessiné dans l’ancien quartier olympique, c’est le Brésilien Luca Di Grassi (Abt) qui s’est imposé à la surprise générale, après le violent contact entre le leader Nicolas Prost (eDams) et Nick Heidfeld (Venturi), intervenu dans le dernier tour.
Les deux hommes étaient en lutte depuis le 20ème tour (sur 25), l’Allemand revenant sur le Français à coup de dixièmes. Dans l’ultime boucle, le pilote Venturi a lancé une attaque, à laquelle Prost a répondu en braquant très tôt, touchant son rival, qui s’est envolé sur un vibreur avant de percuter un rail, mais s’en est heureusement sorti sans dommages (après avoir dû s’extirper tout seul de sa monoplace sous l’œil médusé des commissaires chinois). Les deux hommes, contraints à l’abandon, se sont expliqué juste après l’incident, Heidfeld ne cachant pas sa colère.
Derrière Di Grassi, on retrouve à la deuxième place le Français Franck Montagny (Andretti), qui fut l’un des animateurs de ce premier “ePrix”, assez animé en raison des faibles écarts entre les monoplaces.
Après une première manche menée par Nico Prost devant les pilotes Abt (Di Grassi et Abt) et marquée par l’entrée de la safety car suite à l’abandon de Bruno Senna, la hiérarchie a évolué après le changement obligatoire de monoplaces, Heidfeld gagnant deux places grâce à une très bonne rentrée aux stands.
En raison de la pénalité infligée à Daniel Abt, c’est finalement le Britannique Sam Bird qui est monté sur la troisième marche du podium, devant Pic, Chandok, d’Ambrosio, Servia et Piquet.
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