Stefano Domenicali, team principal de Ferrari, a confié entre les lignes qu’il avait voulu se distancer du style de son prédécesseur, à savoir Jean Todt, actuel président de la FIA, le week-end dernier aux Etats-Unis.

C’est pour cela que la Scuderia a publiquement admis dans un communiqué qu’elle avait volontairement cassé le scellé de la boîte de vitesses de Felipe Massa avant la course texane. Cela pour faire en sorte que le Pauliste soit pénalité sur la grille de départ afin de permettre à Fernando Alonso de gagner une place et surtout de s’élancer du côté propre de la piste.

Une totale transparence qui peut contraster avec le style du précédent team principal de Ferrari, le Français Jean Todt.

« Je préfère être totalement transparent, car avec quelque chose de cette nature, il vous est facilement possible de simuler quelque chose si vous le désirez. Mais j’estimais qu’il était plus correct de dire la vérité. C’est notre style, c’est mon style« , a confié Domenicali.

« Il était de notre responsabilité de prendre une telle décision, d’autant plus que nous savions que la différence d’adhérence des deux côtés de la grille était très importante. Et nous savions que, si nous voulions toujours être en lice pour le titre au Brésil, il était très important d’avoir Fernando en lutte pour les premières places dès les premiers tours, sinon la course aurait été presque terminée. »

« Je pense que c’était la bonne chose à faire. Quand vous travaillez pour l’équipe Ferrari, vous savez que l’écurie est au centre des décisions et que les pilotes doivent les respecter. Et je remercie Felipe pour cela. »

Domenicali a ajouté que Ferrari avait attendu jusqu’au dernier moment pour casser le scellé de la boîte de vitesses de Massa afin que Red Bull n’en fasse pas de même avec celle de Mark Webber, ce qui aurait eu pour conséquence de ramener Alonso du côté sale de la piste.

« Oui, c’est pourquoi nous avons attendu le dernier moment pour le faire. Cela fait partie de la stratégie. Cela fait partie du jeu« , a-t-il commenté.

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