Comme on pouvait s’y attendre, les Toyota ont été sans concurrence cette année aux 24 Heures du Mans et les deux TS050 Hybrid ont signé un imparable doublé cet après-midi dans la Sarthe.
La # 8 de Fernando Alonso, associé à Kazuki Nakajima et Sébastien Buemi, remporte ainsi la première victoire pour le constructeur japonais au Mans, 27 ans après le seul succès d’une autre marque japonaise, Mazda avec la 787B de Gachot-Herbert-Weidler en 1991.
Même si « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », Alonso a rempli son contrat en cochant une deuxième case dans sa quête de la triple couronne (Monaco-Le Mans-Indy) dont seul Graham Hill est le détenteur depuis sa victoire au Mans en 1972.
La Toyota # 7 de Kamui Kobayashi a perdu du temps à deux heures de l’arrivée en tentant de prolonger un relais, avec pour conséquence de boucler un tour en partie au ralenti, laissant la # 8 finir en roue libre pour l’emporter avec deux tours d’avance sous le drapeau à damier.
Dans les autres catégories, les Rebellion LMP1 non-hybrides ont pris les troisième et quatrième places du classement général devant la première LMP2, la Oreca-Gibson du team G-Drive notamment pilotée par Jean-Eric Vergne, décidément en verve cette saison.
En GTE Pro, Porsche réalise un impressionnant doublé devant la Ford GT du régional de l’étape Sébastien Bourdais. Porsche l’emporte également en GTE Am avec la 911 du team Proton-Dempsey Racing.
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