Bernie Ecclestone n’a visiblement pas encore digéré son éviction au poste de CEO de la Formule 1 par Liberty Media, aujourd’hui détenteur des droits commerciaux de la discipline.

Dans une interview accordée au Daily Mail, l’ex-Supremo s’est laissé aller à quelques piques à destination des nouveaux propriétaires américains à qui il reproche de vouloir « tirer un trait sur son histoire. »

« Je ne peux plus rien faire, martèle le Britannique. Même le staff en place a reçu comme consigne de ne pas m’adresser la parole. Ils veulent se débarrasser de « l’ère Bernie », tirer un trait sur mon histoire et sur ce que j’ai accompli. »   

« Est-ce que j’ai été embêté quand Liberty m’a demandé de me retirer ?, poursuit-il. Pas vraiment. A mon sens, quand quelqu’un achète une voiture, il veut la conduire lui-même. »

« La seule chose décevante à mes yeux est qu’ils m’aient annoncé leurs intentions après la finalisation du rachat, déplore l’octogénaire. Cela a été une vraie surprise alors que la veille, ils me demandaient encore si j’étais prêt à les accompagner pour trois ans. J’avais bien entendu donné mon accord. »

Souvent critiqué pour son approche très exclusive du business, Ecclestone ne voit pourtant pas d’un mauvais oeil la volonté du Formule One Group d’insuffler une nouvelle philosophie à la F1, davantage orientée vers les fans.

« L’esprit de Liberty est clairement plus ouvert, reconnait-il. J’ai toujours imaginé la F1 comme un restaurant cinq étoiles où les gens se battraient pour avoir une table. »

« Leur culture est d’inspiration plus américaine, en mode « fast-food », avec des courses accessibles pour le grand public, un paddock plus ouvert, etc. Mais maintenant que la cuisine ouvre ses portes, la nourriture pourrait en être meilleure, qui sait », conclut Ecclestone.

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