Jamais avare de commentaire sur des sujets un peu brûlants, Bernie Ecclestone s’est exprimé au micro de la BBC samedi en déclarant : « Il faut croire que le gouvernement est un peu stupide d’organiser un Grand Prix à Bahreïn, car cela représente une plateforme pour les protestataires du régime… »
« Je pense que c’est bien de venir ici, ce n’est pas à nous de décider de la politique, bonne ou mauvaise. C’est un bon circuit, une bonne course à laquelle tout le monde est heureux de participer. »
« Les parlementaires anglais se manifestent une fois par an, à cause du Grand Prix, sinon on ne les entend pas sur le sujet. Je vais m’entretenir avec le leader de l’opposition après les qualifications, au moins ici les gens se parlent, et les droits de l’homme concernent ceux qui vivent ici : nous ne sommes pas là pour juger. »
Le Prince régnant Salman Al-Khalifa n’a pas mal pris les réflexions de Mister E : « Bernie est Bernie, il adore les petites phrases et possède un sacré sens de l’humour. On sait qu’il peut être sarcastique. Nous apprécions son support. »
Les organisateurs du Grand Prix ont même demandé au grand argentier de redevenir la manche d’ouverture du calendrier mondial, comme en 2006 et en 2010, en proposant une ultime séance d’essais privés la semaine précédente. Ecclestone n’a pas dit non, en se contentant de préciser qu’il allait étudier la situation…
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