Il y a deux semaines au Grand Prix de Singapour, Fernando Alonso avait été la victime collatérale de l’accrochage survenu entre les Ferrari et Max Verstappen au départ, ce qui l’avait contraint à l’abandon une dizaine de tours plus tard.
Auteur d’un excellent envol, l’Espagnol était convaincu qu’il aurait pu finir sur le podium s’il n’avait pas été accroché par la Red Bull de Verstappen en perdition.
Alonso a révélé aujourd’hui au circuit de Sepang que sa colère était telle qu’il a troué le mur de sa chambre, située dans l’hospitalité McLaren, d’un coup de poing à son retour dans le paddock du circuit de Marina Bay !
Le pilote McLaren confirme ici une information qui avait été rapportée par le correspondant de la BBC sur les Grands Prix, Andrew Benson, dès le lendemain de l’épreuve.
« Oui, c’est vrai, le trou doit encore être là ! J’étais très, très énervé quand j’ai tapé mon poing dans le mur« , a indiqué le double champion du monde.
« Quand j’ai vu le replay, et quand j’ai vu que Vettel avait abandonné après être parti en tête-à-queue au virage 3, j’étais juste derrière Lewis [Hamilton] à ce moment-là du Grand Prix, et j’avais les bons pneus. Donc j’aurais même pu essayer de le dépasser si l’opportunité s’était présentée. »
« Ensuite, probablement que nous aurions perdu une position ou deux, mais pas davantage car les dépassements sont impossibles sur ce circuit. Et ce podium aurait même pu représenter l’un des plus grands accomplissements de ma carrière, mais nous sommes passés à côté… »
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