Cette saison n’aura pas été sans peine pour le Sauber F1 Team, balancé entre maigres satisfactions et désillusions à répétition pour finalement hériter de la lanterne rouge au classement des Constructeurs (cliquez ici pour découvrir leur note de saison attribuée par la rédaction de F1i).
Une année difficile mais qui n’a toutefois pas entamé la volonté des troupes d’Hinwill de vouloir redresser la barre et faire progresser la C36 jusqu’au bout, ce qui a impressionné Marcus Ericsson.
« Lorsque la nouvelle est tombée que Sauber allait devoir se contenter d’un ancien moteur, nous savions que cela allait forcément être difficile », se souvient le pilote suédois.
« Dans ces cas-là, vous tentez de voir les choses du bon côté et explorer ce qui peut être développé, comme le châssis, poursuit-il. Mais un tel moteur dans le dos, c’est forcément un handicap dès le départ. »
« Mais même avec ce constat à l’esprit, le team a continué à travailler dur, sur circuit comme à l’usine, et n’a jamais baissé les bras. C’est ce qui m’a le plus impressionné. »
Après une première partie de saison hors du coup, et malgré les cinq unités récoltées par Pascal Wehrlein, le petit Poucet du plateau se retroussa les manches et, plutôt que de consacrer ses ressources à la voiture 2018, continua à développer ce qui pouvait l’être.
« Après la trêve, la situation était vraiment désastreuse, avoue Marcus. Nous étions encore nulle part sur le développement de la prochaine voiture, à une seconde au tour en piste avec l’actuelle, etc.. ça sentait très mauvais. Il aurait été facile d’abandonner la lutte et déjà songer à la saison suivante mais tout le monde dans l’équipe a persévéré, et l’usine a continué à nous envoyer de nouvelles pièces sur circuit. »
« Lors des trois ou quatre derniers weekends de course, nous étions revenus un peu dans le coup. C’est ce genre de réussite qui montre les qualités d’un team comme Sauber », conclut-il.
Confirmé pour 2018, Marcus Ericsson aura à ses côtés un nouvel équipier en la personne de Charles Leclerc, sacré champion FIA de Formule 2 cette saison, à la place de Pascal Wehrlein.
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