Dans l’imbroglio actuel qui caractérise la situation de Red Bull Racing, l’urgence provoque une soudaine accélération des pourparlers.
Confrontés à l’éventualité de devoir quitter le sport faute de moteur, les dirigeants de la boisson énergisante conservent à l’esprit qu’ils ont signé un engagement à long terme avec la F1.
Il semble que le cas de force majeure ne puisse être juridiquement invoqué dans la mesure où Red Bull possédait un contrat en bonne et due forme avec Renault pour la saison 2016.
Un forfait de leur propre chef pourrait coûter une pénalité monstre d’un demi-milliard de dollars, tandis que le gâchis provoqué par le chômage technique des forces vives de Milton Keynes serait particulièrement dommageable. Dans une nouvelle approche envers Renault, Red Bull aurait dès lors proposé au constructeur français de reprendre purement et simplement l’équipe et ses infrastructures !
Pour un euro symbolique et peut-être un sponsoring permettant de sauver la face ? Ce n’est pas exclu, même si l’on voit mal les ennemis d’hier (Renault a subi un feu nourri de critiques cette année de la part de son partenaire) tomber dans les bras l’un de l’autre sans autre forme de procès.
Une telle issue mettrait évidemment l’avenir du Lotus F1 Team en péril (mais expliquerait l’absence d’annonce de l’officialisation du rachat d’Enstone par le losange), alors que la Scuderia Toro Rosso pourrait se contenter des moteurs Ferrari version 2015 selon le propre aveu de son team principal Franz Tost. Alors info ou intox ? Les rumeurs bruissent dans le paddock de Sotchi…
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