indycar-1986-ferrari-637

Plus de trente ans après la menace proférée par le Commendatore Enzo Ferrari de quitter la Formule 1 pour l’IndyCar en 1987 (avec la Ferrari 637, voir photo ci-dessus, qui n’a finalement jamais couru…), les perspectives de voir la Scuderia renoncer à participer au championnat du monde de F1 après 2020 font partie des éventualités.

Liberty Media, le nouveau détenteur des droits commerciaux des Grands Prix, doit négocier des accords solides pour garantir le plateau à partir de 2021 sur des bases nouvelles.

Les avantages acquis par Ferrari, à savoir un confortable bonus en prize-money (près de 100 millions de dollars par an eu égard à son ancienneté) et un droit de veto sur les modifications au règlement technique, sont considérés comme exorbitants par les nouveaux dirigeants de la F1.

Face à eux, le président de Ferrari Sergio Marchionne ne s’en laissera pas compter, en menaçant comme le glorieux fondateur de la marque d’aller voir ailleurs, en l’occurrence aux USA, le marché le plus porteur pour les voitures frappées du Cheval cabré.

Curieusement, on apprend que la Scuderia Corsa, présente en IMSA avec des 488 GTB ces dernières années, va s’engager… en IndyCar pour les 500 Miles d’Indianapolis 2018 en collaboration avec RLL (l’équipe de Bobby Rahal, déjà partenaire potentiel du programme Ferrari Indy en 1987 !) pour aligner une Dallara confiée au vétéran espagnol Oriol Servia.

La Scuderia Corsa appartient à Enzo Ferrari Jr, petit-fils du Commendatore, dont le père Giacomo Mattioli (marié à la fille de Piero Ferrari) est le plus grand concessionnaire de la marque aux Etats-Unis et le constructeur Dallara, fournisseur unique des châssis du championnat américain, est considéré proche de Maranello. Un cheval (cabré) de Troie pour la Scuderia en IndyCar ? En Italie, ce scénario est pris au sérieux…

Découvrez les girlfriends des pilotes de Formule 1 dans notre galerie en cliquant ici.

Suivez l’actu F1 en temps réel avec F1i sur Facebook et Twitter.

Réagir à cet article