Une certaine confusion règne sur le front des moteurs, entre partisans et adversaires du principe d’un moteur indépendant moins onéreux fourni aux écuries privées par un fabricant spécialisé.

Le président de la FIA Jean Todt a lancé un pavé dans la mare en proposant de développer un nouveau moteur pour 2017 sur base des V6 bi-turbo de 2,2 litres de cylindrée alignés en IndyCar. La difficulté pour le régulateur consisterait à contrôler les performances de ce groupe propulseur.

C’est la quadrature du cercle, selon certains ingénieurs, et on voit mal comment cette proposition pourrait aboutir dans le système de gouvernance actuel. Même si la FIA et la FOM votent favorablement au sein du Groupe Stratégique, les constructeurs pourraient encore bloquer le projet dans la Commission F1, sans parler du droit de veto historiquement accordé à Ferrari.

Il se murmure pourtant que des pressions sont exercées sur la Scuderia pour qu’elle renonce à l’usage de ce droit de veto, la FIA invoquant un article de l’accord en cas de préjudice aux valeurs traditionnelles du championnat et à l’image de la Fédération. D’aucuns considèrent cependant la menace d’une F1 à deux vitesses (avec un second type de moteur autorisé) comme un moyen de faire plier les constructeurs en imposant un budget plafonné pour la fourniture des V6 turbo hybrides aux équipes indépendantes.

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