La campagne 2018 n’a pas démarré de la meilleure des façons pour l’écurie Force India, quatrième du classement des constructeurs ces deux dernières années.
Avec un seul point inscrit par Esteban Ocon à Bahreïn avant le rendez-vous de Bakou, la pression était sur les panthères roses afin de garder le contact avec McLaren et Renault, leurs grandes rivales de milieu de peloton.
Le podium conquis de haute lutte par Sergio Pérez dans le Grand Prix d’Azerbaïdjan a naturellement mis du baume au cœur à l’équipe indienne, mais la compétition est serrée et la concurrence féroce pour la position de « best of the rest » (meilleur des autres) derrière les trois top teams.
« Nous sommes redevenus la quatrième force du plateau à Bakou, estime le team principal adjoint Bob Fernley. C’était peut-être lié aux caractéristiques du circuit, aussi ne vendons pas la peau de l’ours… Nous n’avons pas encore complètement résolu les problèmes de corrélations constatés à Melbourne, même si nous avons bien progressé depuis. »
« Les points précieux marqués à Bakou nous ramènent dans la lutte, constate-t-il. Nous sommes sixièmes derrière Renault et McLaren, mais je crains plus Enstone que Woking pour la suite de la saison : on serait devant McLaren sans les incidents subis au premier tour à Bahreïn et en Chine, sans parler de la collision dont Esteban Ocon fut victime à Bakou. Renault, en revanche, fait preuve d’une grande constance et il ne faudra rien lâcher. »
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