Dans le cadre des discussions en cours sur la légalité des systèmes de suspensions des Mercedes et des Red Bull, pour lesquels Ferrari a demandé une clarification auprès de la FIA, les teams ont émis le souhait de se regrouper pour mieux défendre leurs intérêts dans l’avenir.

Face au nouveau détenteur des droits commerciaux des Grands Prix Liberty Media, les écuries devront se positionner en vue d’une renégociation des Accords Concorde pour la période post-2020.

La FOTA (Formula One Teams Association) pourrait ainsi renaître de ses cendres.

Si les équipes ont parfois des intérêts convergents, le naufrage de la FOTA en 2012 avait été provoqué par la politique du « diviser pour mieux régner » chère à Bernie Ecclestone. On ignore encore comment Liberty Media abordera la question de la redistribution des revenus, mais les dirigeants américains ont déjà laissé entendre que les bonus réservés aux top teams seraient remis en cause.

Entre les écuries de pointe (Mercedes, Red Bull, Ferrari et McLaren) et le reste du plateau, les tensions pourraient monter. La relance de la FOTA permettrait aux teams de s’accorder pour négocier ensemble avec Liberty Media, mais l’histoire démontre que l’harmonie règne rarement entre les concurrents dans cet univers très compétitif…

Sur le terrain technique, en revanche, certaines décisions pourraient être prises à l’unanimité des équipes, même si elles seront officiellement portées par le Groupe stratégique, conformément à la gouvernance actuelle de la F1. Eric Boullier a récemment suggéré un retour des suspensions actives afin de sortir de l’imbroglio actuel, dans le double but d’exploiter une technologie utile et de mieux en maîtriser les coûts.

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