Si l’annonce de son engagement aux prochaines 500 Miles d’Indianapolis fait des vagues en Europe, Fernando Alonso peut aussi compter sur des supporters de poids outre-Atlantique.
Graham Rahal, qui évolue au sein du Rahal Letterman Lanigan Racing co-fondé par son père Bobby, fait partie de ces jeunes pilotes qui ont grandi en regardant les exploits de l’Espagnol en piste.
« Je ne pense pas qu’ils seraient nombreux là-bas à oser franchir le pas comme Fernando l’a fait, a déclare Rahal au Barber Motorsports Park, où se tient aujourd’hui le Grand Prix de l’Alabama, deuxième manche 2017 de l‘Indycar Series.
« Cela montre bien toute sa détermination. Pour ça, il est le candidat idéal. »
« Je pense qu’il va s’éclater, affirme-t-il. Par rapport à une F1 moderne, les monoplaces d’Indycar n’embarquent pas autant d’électronique. Ici, il va en revenir aux fondamentaux de la course pure et dure. »
A contrario, Rahal se montre sceptique quant aux chances de voir un pilote américain imiter Alonso en allant relever le défi de la Formule 1, même le temps d’une pige de luxe.
« D’abord, cela me parait impossible à cause de l’aspect financier, déclare-t-il. Les écuries ont trop besoin de l’argent que leur apportent leurs pilotes pour les remplacer, même pour un Grand Prix. »
« Ensuite, il n’y aurait pas vraiment d’intérêt à courir pour une quinzième place. Monaco est un défi fantastique mais à moins de disposer d’une Ferrari ou d’une Mercedes, jouer la gagne est impossible, déplore-t-il.
Alonso est présent ce week-end en Alabama pour se familiariser avec le team Andretti Autosport, quelques jours avant son premier galop d’essai prévu le 3 mai.
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