Les difficultés politiques rencontrées par la Catalogne, aux prises avec un conflit opposant les indépendantistes à l’Etat central, pourraient mettre en cause le montage financier qui permet l’organisation du Grand Prix de F1 à Barcelone.
Le contrat de la manche espagnole du championnat du monde devra être renouvelé après l’édition 2019 et on ignore encore quelles seront les conséquences de la crise catalane à cette échéance.
Traditionnellement, le Grand Prix d’Espagne ouvre la saison européenne chaque année en mai et le circuit de Catalunya accueille également les essais hivernaux en février ou en mars.
Chase Carey, le nouveau patron de la F1, veut renforcer cette position incontournable de Barcelone et souhaite mettre en place des accords à long terme, mais la nécessité d’un financement en partie public pourrait perturber cette volonté pourtant bien réelle. D’après le quotidien local La Venguardia, la Formule 1 contribue grandement aux recettes du circuit de Catalunya pour lequel le maintien du Grand Prix est donc vital.
Le tour de table réunit notamment la région à hauteur de 7,5 millions d’euros tandis que la ville de Barcelone contribue pour 2,5 millions d’euros. Liberty Media envisagerait un partage des recettes publicitaires du circuit afin de pérenniser l’épreuve, une approche totalement nouvelle qui pourrait faire des émules parmi les promoteurs des Grands Prix.
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