Beaucoup de travail attend Romain Grosjean et ses ingénieurs ce vendredi soir.

Mécontent du comportement général de sa Lotus E20 aujourd’hui sur le tourniquet du Hungaroring, le Français a décidé de revenir à des réglages antérieurs, dont certains utilisés à Barcelone en mai dernier.

« La vérité ou un mensonge ? La sensation est actuellement la même qu’à Hockenheim… a confié Grosjean à F1i. La voiture est difficile à conduire, il y a beaucoup de blocages de roues et la confiance n’est pas vraiment là au volant de l’auto. Nous avons donc beaucoup de travail pour ce soir mais je pense que nous avons certaines idées pour expliquer la situation dans laquelle nous nous trouvons pour le moment. »

« Il y a eu différents facteurs, différents circuits qui nous ont emmenés dans une direction qui n’était pas la bonne, qui ne nous ont pas fait voir les problèmes que nous avons pu nous créer en changeant certaines choses sur la voiture. Nous allons donc revenir demain à des réglages que nous connaissons plus. Pour certains, nous reviendrons à ceux de Barcelone. »

« Maintenant, nous avons quelques idées et j’espère que nous avons vu juste. Je suis plein d’espoir pour demain car j’ai envie d’être positif. J’espère que je vais sortir de cette mauvaise passe et retrouver une voiture que je sais conduire à la limite. »

Grosjean explique qu’il n’est jamais simple de savoir précisément quel réglage ne convient pas, tant une monoplace de Formule 1 est complexe.

« En F1, il y a énormément de facteurs qui rentrent en jeu, précise-t-il. L’aérodynamique est prépondérante, il y a l’utilisation des pneus, les réglages mécaniques. Parfois, nous apportons différents changements, mais ces changements peuvent en amener d’autres non voulus, et il faut parfois vraiment aller dans le détail pour comprendre ce qui ne va pas. »

« Même en analysant les données, il y a des réglages où nous n’arrivons pas à voir la différence sur l’ordinateur alors que la sensation est pourtant vraiment très différente au volant de la voiture. Ce n’est donc pas si évident qu’il y paraît de dire où nous sommes dans le bon et où nous avons faux. »

Grégory Demoen, depuis Budapest.

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