Romain Grosjean veut « repartir sur des bases saines » après avoir réalisé un de ses pires Grands Prix de la saison le week-end dernier à Hockenheim.

C’était la première fois de l’année que le Français marquait clairement le pas face à son équipier Kimi Räikkönen. Dernier de la Q2, il avait vu ses espoirs d’un top 10 s’envoler en fumée dès le premier tour, la faute à un accrochage qui avait trop endommagé sa Lotus E20.

Quatre jours après sa contre-performance allemande, Grosjean veut terminer sur une bonne note au Hungaroring avant la trêve estivale. Lotus disposera de quelques nouveautés et la chaleur annoncée – jusqu’à 35°C dimanche pour la course – permettra à leur E20 d’exprimer tout son potentiel.

« Il fera plus chaud ce week-end. On ne va pas se plaindre de ces températures car on n’est peut-être encore mieux quand il fait chaud, a confié Grosjean à F1i. On va voir ce que ça donne. Il est vrai que sur le papier le Hungaroring devrait plutôt bien nous convenir. »

« En plus, nous avons quelques petites évolutions pour ici, à l’inverse du week-end dernier où nous n’avions finalement rien gardé après en avoir testées le vendredi. Ce sont de petites nouveautés mais elles peuvent faire la différence. On touche du bois. On verra. En plus, le Hungaroring est une piste que j’aime bien. »

« Après le résultat du week-end dernier, on va oublier ce qu’il faut oublier, apprendre ce qu’il faut apprendre, et repartir sur des bases saines ici. Parfois, rien ne va : un mauvais réglage au départ, un petit souci que l’on n’arrive pas à corriger, une voiture que l’on ne sent pas forcément très bien, et puis cela ne fait qu’aller de mal en pire. Il y a aussi des concours de circonstances, comme la pluie qui est arrivée en Q2 à Hockenheim : je suis le pilote qui s’est pris le plus de pluie en pneus intermédiaires. Des fois, rien ne va. »

Grosjean rappelle que l’expérience est ce qui lui fait encore le plus défaut en Formule 1. Avant son retour en catégorie reine cette saison avec Lotus, le pilote tricolore n’avait disputé que sept Grands Prix avec Renault en 2009 au volant d’une R29 en perdition.

« Quand on part dans une mauvaise direction dès le début, il est difficile d’inverser complètement la tendance, explique-t-il. On ne peut que sauver les meubles en passant d’un mauvais à un moyen week-end, et c’est là que l’expérience joue beaucoup. Quand on veut se battre pour le championnat, il faut être en mesure de marquer des points, même lors d’un mauvais week-end, et c’est là où je manque encore d’expérience. »

Grégory Demoen, depuis Budapest.

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