Motor Racing – Formula One World Championship – Azerbaijan Grand Prix – Race Day – Baku, Azerbaijan

Lewis Hamilton n’a pas apprécié la tactique employée par son rival Sebastian Vettel lors de la première relance de la course hier à Bakou.

Ne voulant pas prendre le risque de se faire passer par Hamilton au bout de la ligne droite principale lors du restart, Vettel avait changé plusieurs fois de rythme avant de finalement relancer la course.

« La règle dit que vous n’êtes pas autorisé à accélérer, ralentir, accélérer, ralentir quand la voiture de sécurité s’en va« , estime Hamilton, vainqueur du Grand Prix d’Azerbaïdjan hier.

« Vous n’êtes pas autorisé à mettre les gaz et puis freiner, vous n’êtes pas autorisé à feinter la voiture derrière. Car, naturellement, s’il n’y avait pas cette règle, c’est ce que tout le monde ferait pour surprendre son adversaire. »

« Mais nous ne sommes pas autorisés à faire ça. Nous sommes autorisés à changer de trajectoire mais pas à accélérer et puis ralentir. Cela va à l’encontre des règles. »

« Si vous regardez toutes les relances que j’ai faites, particulièrement ces quatre dernières années, je n’ai jamais fait ça, pas une seule fois« , insiste encore le nouveau leader du championnat.

« En Australie, Sebastian avait déjà accéléré et freiné, et je lui étais presque rentré dedans. Et aujourd’hui, il l’a peut-être fait quatre fois. »

Et Hamilton d’ajouter : « Cela crée un précédent qui laisse entendre qu’un leader sous la voiture de sécurité peut faire des accélérations et des freinages successifs. Et on donne aussi le mauvais exemple aux pilotes qui évoluent en Formule 2, en Formule 3 et en Formule 4 en faisant ça, car ils ne seront pas pénalisés. »

« Je veillerai à ce que cela soit rectifié lors du prochain briefing des pilotes, comptez sur moi, car ils [la FIA] n’ont pas l’air de s’en soucier et on risque de voir ça de plus en plus souvent. »

Découvrez les girlfriends des pilotes de Formule 1 dans notre galerie en cliquant ici.

Suivez l’actu F1 en temps réel avec F1i sur Facebook et Twitter.

Réagir à cet article