Le Britannique Jenson Button considère que maîtriser les Pirelli sous la pluie par temps froid demande une part de chance.

Surle bitume détrempé de Silverstone puis d’Hockenheim, McLaren, comme Lotus, a eu du mal à mettre ses gommes en température.

“L’an passé, nous réussissions bien à chauffer les pneus, alors que les Ferrai n’étaient nulle part, analyse le natif de Frome. Il faut un peu de chance en la matière, car je ne pense pas que Ferrari ait dessiné une voiture spécialement pour des conditions pluvieuses. Cela tient à la géométrie de suspensions de leur voiture.”

Selon l’expérience du pilote McLaren, il n’y a pas grand-chose à faire si les pneus restent froids :

“Je pilote des F1 depuis douze ou treize ans, et je sais ce que c’est que conduire sous la pluie. Mais je n’ai jamais connu ça, nous ne sommes vraiment nulle part. Avec des gommes froides, on ne peut pas taper sur les freins parce qu’ils se bloquent. On ne fait que glisser et on conduit tellement sur des œufs qu’on manque tout le temps de sortir.”

Deuxième sur le podium d’Hockenheim, le Britannique apprécie les gains apportés par les évolutions sur la MP4/27 mais estime qu’elles n’ont aucune conséquence sur le mouillé : “Nous avons trouvé beaucoup de temps sur le sec avec les dernières nouveautés, mais sous le pluie, nous avons toujours du mal à faire chauffer les pneus”, conclut Button.

Le Grand Prix de Hongrie devrait se dérouler sans pluie, avec des températures estivales oscillant entre 22 et 32 °C.

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