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En cette journée des droits de la femme, Carmen Jorda a sans doute raté une occasion de se taire…

La pilote espagnole, dont le palmarès est inversement proportionnel à sa plastique avantageuse, a pu tester une monoplace de Formula E la semaine dernière à Mexico.

Elle s’est visiblement faite piéger dans une interview où elle indiquait que la FE était physiquement plus facile à piloter qu’une F1, ce qui la rend plus accessible aux femmes. Cette réflexion a provoqué une volée de bois vert sur les réseaux sociaux, autant de la part de pilotes masculins que féminins.

D’aucuns lui reprochent de s’exprimer sans être légitime, même si elle siège à la Commission des femmes de la FIA, elle qui n’a jamais marqué le moindre point en trois saisons de GP3 Series et qui a obtenu un statut symbolique de pilote de développement chez Lotus puis avec Renault en raison de ses relations haut placées, notamment auprès de Bernie Ecclestone en personne (voir photo ci-dessus).

« Je suis désolée si mes propos ont été sortis de leur contexte, prétend Carmen dans un communiqué. On m’a interrogé sur les différences entre la F1 et la FE, j’ai simplement donné mon opinion personnelle. Etant donné mon expérience (pour le moins réduite, ndlr.) des deux disciplines, j’ai indiqué que le pilotage d’une FE est moins physique car la voiture procure moins d’appui aérodynamique qu’une F1. »

« Cela ne signifie pas pour autant que des femmes ne pourraient pas s’illustrer en F1, corrige-t-elle. Je remercie les autres pilotes d’avoir partagé leurs avis à ce sujet et je les respecte, mais je ne voulais pas susciter un tel débat. Au contraire : je me réjouis que Tatiana Calderon ait été annoncée comme pilote de développement chez Sauber et je lui souhaite de courir un jour en F1 ! »

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