Robert Kubica n’est pas tendre au sujet des nouvelles monoplaces de Formule 1 pour la saison 2018.
Après un premier rodage, le pilote d’essai et de développement de Williams Racing a pris le volant de la FW41 durant deux demi-journées, la semaine dernière à Barcelone. Il sera de retour au volant ce jeudi et vendredi après-midi sur le circuit de Catalunya, pour la deuxième semaine d’essais d’avant-saison.
Interrogé par nos confrères de Auto Motor Und Sport sur son ressenti, le Polonais n’y va pas de main morte à propos des monoplaces 2018, dont le comportement tranche sensiblement avec ce qu’il a connu à la fin des années 2000.
« Une fois en piste, la première chose qui frappe est le poids, déclare-t-il. Les châssis actuels sont trop lourds de bien 60 kilos. Cela affecte à la fois la tenue de route et la maniabilité de la voiture en virages. C’est comme si elle devenait soudain paresseuse et que vous pilotiez un autobus. »
« J’en viens à regretter l’époque où les F1 ne pesaient que 605 kilos, déplore-t-il. La durée de vie des pneus était plus courte, cela vous obligeait à attaquer dans chaque relais, de vrais tours de qualification ! Ce n’est plus possible aujourd’hui. »
« Tout est très calculé de nos jours, peut-être trop, estime-t-il. Je peux comprendre la grogne des fans sur la qualité de certaines courses. On dirait parfois que les pilotes courent en solitaire tellement ils gardent leurs distances entre eux. Mais c’est pour éviter que les pneus ne surchauffent. »
« Ma solution ? Alléger ces voitures. Ca devrait résoudre pas mal de soucis », conclut-il.
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