Mis sur la touche par Red Bull, Daniil Kvyat aurait pu s’occuper et garder la main cette saison en prenant part au Championnat du Monde d’Endurance.
Cette option avait même été encouragée par son remplaçant chez Toro Rosso, le Néo-Zélandais Brendon Hartley, dont le passage en WEC chez Porsche lui avait permis de se refaire une réputation.
Mais voilà : le Russe est aujourd’hui engagé par Ferrari où il officie comme pilote de développement et la Scuderia a mis son veto à une telle combine pour 2018.
« Pour le moment, il n’est pas question que Daniil aille courir ailleurs, a indiqué un porte-parole de Maranello. Il est entièrement concentré sur son travail dans le simulateur avec l’équipe et continuera sur cette voie jusqu’à nouvel ordre. »
Si Kvyat avait reçu l’autorisation de disputer le WEC, il aurait surement atterri chez SMP Racing. L’équipe financée par l’oligarque Boris Rotenberg soutient de nombreux pilotes nationaux en endurance dont Vitaly Petrov et Mikhail Aleshin qui ont été enrôlés dans le programme en LMP1 de cette véritable écurie nationale russe, même si Jenson Button est maintenant sur les rangs pour les rejoindre au Mans.
L’ancien protégé du taureau rouge a pris pour la première fois le volant d’une Ferrari cette semaine dans le cadre d’une séance d’essais pour Pirelli à Fiorano. Antonio Giovinazzi a également participé à ce test en bouclant pas moins de 124 tours sur une piste arrosée artificiellement pour le développement des pneus pluie de 2019.
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