Il n’y aura vraisemblablement pas de Grand Prix de France en 2014, et encore moins dès l’an prochain.

Le gouvernement français a en effet jugé « insuffisantes » les candidatures des circuits de Magny-Cours et du Paul Ricard, estimant que les montages juridiques et financiers des deux projets n’étaient pas « acceptables » en l’état.

« La synthèse présentée aujourd’hui [par la FFSA] à la ministre [des sports] confirme la faisabilité technique des deux projets, a indiqué le ministère des sports dans un communiqué. Elle relève néanmoins des insuffisances dans des montages juridiques et financiers proposés. Des hypothèses de recettes restent à confirmer. De même le coût d’achat de la compétition et son évolution au regard de la parité euro/dollar ne sont pas stabilisés. »

« Les deux projets présents, reposent, par ailleurs, sur des recours potentiels à une aide de l’Etat : le projet de Magny-Cours fait appel directement à l’Etat à hauteur de 2 millions d’euros chaque année, en plus d’une contribution au risque financier ; le projet du Castellet associe l’Etat au sein de la structure juridique porteuse de l’organisation (Groupement d’Intérêt Public – GIP) ce qui le rendrait solidaire en cas de déficit de la manifestation et le lierait par une garantie de risques. L’hypothèse de déficit apparaît d’autant plus probable que, selon le rapport de la FFSA, les hypothèses de recettes sont “non complètement assurées”. »

« Dans le souci de préserver les finances publiques d’un risque inconsidéré, la ministre indique donc que les montages juridiques et financiers des deux projets ne sont pas acceptables en l’état. »

La ministre des sports Valérie Fourneyron a néanmoins demandé à la Fédération Française du Sport Automobile de poursuivre ses travaux en vue d’un retour du Grand Prix de France sur le long terme.

« Tout en réitérant sa volonté de préserver l’autonomie de la FFSA sur la question du dépôt ou non d’une ou deux candidatures devant la FIA pour l’inscription au calendrier 2013, Valérie Fourneyron recommande que se poursuivent les travaux de la fédération propres à garantir un retour pérenne d’un Grand Prix de Formule 1 en France« , a conclu le communiqué.

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