Situation étonnante dans le paddock du Grand Prix des Etats-Unis dimanche dernier, dont F1i, l’un des rares médias francophones accrédités sur place, a été témoin.

Si le champagne coulait à flot chez McLaren, les gris célébrant la victoire de Lewis Hamilton acquise aux forceps, Red Bull, qui venait pourtant de coiffer sa troisième couronne mondiale, n’était guère d’humeur à la fête.

Horner justifie l’absence de célébrations au Circuit of The Americas car le verre n’est tout simplement pour l’heure qu’à moitié plein pour le Taureau Rouge. Il leur reste à décrocher le titre des pilotes, ô combien plus important sur le plan médiatique, ce week-end au Brésil avec Sebastian Vettel.

« La mission n’est accomplie qu’à moitié pour le moment, a indiqué Horner. Nous avons remporté l’un des deux championnats. Il y a quelques années, nous n’aurions même pas pu rêver remporter un jour un troisième titre des constructeurs d’affilé. »

« Être parvenus à réaliser ce que nous avons fait en 2010, 2011 et 2012 en seulement huit ans d’existence dans le sport est quelque chose de réellement remarquable. C’est le résultat de longues heures de travail, ainsi que du dévouement et de la détermination qui caractérisent cette équipe. Chaque membre de l’écurie en est très fier. »

« Nous nous rendons à présent au Brésil avec une avance de 13 points et tout reste ouvert. J’ai dit tout au long de la saison que je pensais que ce championnat se jouerait au Brésil et j’avais malheureusement raison. »

Un top 4 suffira à Vettel pour coiffer la troisième couronne mondiale de sa carrière ce dimanche à Interlagos. S’il y parvient, le Teuton deviendra le premier pilote dans l’histoire de la Formule 1 à remporter ses trois premiers titres de suite.

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