Au volant d’une Sauber C37 bien mieux née que ses devancières, Charles Leclerc se voit pousser des ailes depuis le début de saison.
Après un temps d’adaptation dû à son nouvel environnement, le jeune Monégasque a pris une nouvelle dimension en l’espace de quelques courses, passant du statut de rookie prometteur à potentiel futur pilote Ferrari.
Si le dernier Grand Prix d’Angleterre s’est soldé par un double-abandon pour les Sauber, l’état de forme actuel de l’équipe suisse a le don de galvaniser l’ex-champion F2.
« La situation dans laquelle nous nous trouvons dépasse toutes nos attentes, reconnaît-il. L’important est de rester les pieds sur terre et de continuer à travailler. »
« Mais je suis persuadé que Sauber peut viser plus haut encore, affirme-t-il. Le week-end dernier, nous pensions que le circuit nous poserait problème alors qu’en fait pas du tout. Cela nous met dans une situation plus confortable. »
« Selon moi, en terme de performance pure, nous sommes toujours un peu en retrait, poursuit-il. L’un de nos points forts est notre capacité à trouver le bon équilibre au sein de la voiture pour la rendre plus simple à piloter. Et si les autres continuent d’avoir des soucis de ce côté-là, nous aurons notre chance. »
« Hockenheim est un tracé que j’apprécie beaucoup, donc je croise les doigts pour un bon week-end là-bas », conclut-il.
En l’espace de dix Grand Prix, Charles Leclerc a jusqu’ici marqué un total de 13 unités, contre trois à son équipier Marcus Ericsson.
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