Michael Schumacher a été le seul pilote à abandonner en Chine, par la faute d’un écrou mal serré sur la roue avant droite lors de son pitstop.
Alors que son équipier Nico Rosberg filait vers sa première victoire en Grand Prix, le septuble Champion du monde n’a pu défendre ses chances. La fausse manœuvre de son écurie, sanctionnée après la course par les commissaires, l’a contraint à garer sa Mercedes W03 sur l’un des dégagements du circuit.
Mais que s’est-il passé exactement ?
Chez Mercedes GP, les pistolets à air comprimé utilisés lors des arrêts aux stands sont équipés d’un bouton que le mécano presse quand il a terminé sa tâche. Lorsque les responsables des quatre roues ont chacun appuyé sur le bouton de leur “wheelgun”, le feu vert qui indique la fin des opérations au superviseur s’allume, et celui-ci relâche la voiture dans la pitlane en levant sa sucette. Voilà comment les choses se passent. En théorie…
En l’occurrence, toutefois, le responsable de la roule avant droite a appuyé sur le bouton avant de se rendre compte qu’il n’avait pas correctement vissé l’écrou… Trop tard : les lampes vertes du feu s’étaient déjà allumées, indiquant au superviseur qu’il pouvait libérer la Mercedes n° 7. Comprenant immédiatement son erreur, le mécano a martelé le bitume de sa main, en vain : le mal était fait…