Le big boss de la Formule 1, Chase Carey, a répondu aux inquiétudes exprimées par Ferrari.

Craignant – entre autres – une standardisation de la F1, à l’image de la NASCAR, Ferrari, par la voix de son président Sergio Marchionne, a récemment menacé de quitter la Formule 1 fin 2020 si les règles du « bac à sable » ne lui convenaient plus.

Liberty Media, le propriétaire du championnat du monde de Formule 1, souhaite revoir la manière dont les revenus sont distribués chaque année par la FOM aux équipes afin que les écuries les plus modestes empochent une part plus importante du butin. Un tel changement se ferait au détriment des équipes de pointe.

Mais Liberty ne souhaite pas s’arrêter là. Les Américains entendent également introduire un budget plafonné, une nouvelle fois au grand dam des top teams qui dépensent à loisir. Sans oublier qu’il est également question de remplacer les actuels V6 turbo hybrides par des blocs propulseurs plus bruyants, moins complexes et surtout moins coûteux en passant par une standardisation de certains composants.

Ces différents sujets sont sources de tensions entre Liberty Media et les équipes de pointe, au premier plan desquelles Ferrari. La Scuderia craint que son statut d’équipe historique privilégiée ne soit remis en question (droit de veto sur les nouvelles règles et bonus exceptionnel lui donnant droit chaque année à une plus grosse part du butin qui est réparti de manière très inégale entre les différentes écuries).

« Sans vouloir être désobligeant envers la NASCAR, nous ne prévoyons pas de standardiser les voitures, relativise Carey. La F1 est unique, en ce sens qu’elle associe le sport de haut niveau et la technologie de pointe. »

« Nous voulons que les équipes puissent avoir les capacités de créer leur voiture avec le moteur qu’elles ont choisi. Mais nous voulons aussi une discipline saine, où les dépenses sont maîtrisées. »

« La F1 ne sera jamais égale, concède Carey, il y aura toujours des favoris et des outsiders, mais nous voulons que les équipes sentent qu’elles ont toutes une chance de se battre. »

« Le sport se nourrit d’imprévus. Si une écurie gagne toutes les courses, c’est le championnat qui souffre. Notre première priorité est de rendre ce championnat bien meilleur pour nous, les équipes qui s’y trouvent et les fans qui regardent. »

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