Dans la foulée du sixième abandon en douze Grands Prix de Max Verstappen cette saison, des déclarations enflammées ont fleuri ici et là.
Le pilote hollandais lui-même ne cachait pas sa déception dimanche soir à Spa, pas plus que son père Jos dans la presse de son pays, tandis que Christian Horner s’en prenait violemment à son fournisseur Renault en déplorant le manque de fiabilité inacceptable de ses moteurs.
Ce concert a été joint par le big boss de Red Bull, Dietrich Mateschitz en personne, qui s’exprime pourtant rarement pour ne rien dire : selon lui, Verstappen n’a aucune chance de quitter Red Bull dans un avenir proche. Son contrat court jusque fin 2019 et un départ prématuré du prodige néerlandais n’est pas possible.
« Je compatis avec Max : 50 % d’abandons est un taux inadmissible« , a déclaré Mateschitz à Speed Week, un média qui lui appartient.
« Mais en ce moment, où pourrait-il aller ? Bien sûr, nous savons que nous ne pourrons le garder si nous ne lui proposons pas une voiture compétitive. Rien n’a changé de notre côté : nous ne pouvons pas disposer d’un moteur Mercedes ou d’un V6 Ferrari, et disposer du Honda n’arrangerait rien… »
Red Bull est dans l’impasse et l’avenir de Max Verstappen est sans doute dans les mains de Renault Sport F1 : si le constructeur français parvient à se rapprocher de la référence Mercedes l’année prochaine comme Ferrari l’a fait cette saison, alors un match à trois est envisageable.
Dans le cas contraire, il y a de fortes chances pour que Verstappen aille voir ailleurs, contrat ou pas contrat…
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