Après sept courses marquées par une gestion catastrophique de ses pitstops, McLaren était l’écurie la plus rapide dans la voie des stands ce dimanche à Valence.

Seuls trois pilotes, dont les deux représentants de l’écurie britannique, sont parvenus à observer un arrêt au stand sous la barre des 20 secondes hier : Lewis Hamilton en 19.355, Jenson Button en 19.640 et Fernando Alonso en 19.789.

Mission accomplie pour McLaren qui, avant même d’entamer ce Grand Prix d’Europe, était convaincue d’avoir amélioré ses arrêts au stand, après une analyse approfondie des problèmes rencontrés lors des courses précédentes menées par Sam Michael, le directeur sportif de Woking.

« Nous avons travaillé sur le matériel et sur les gens, expliquait-il. Nous avons introduit des écroues de roue intégrés à la jante, des crics pivotants et un nouveau système de feu lumineux. »

La perfection du début de course s’est toutefois soldée par un dernier arrêt catastrophique (observé en 31.081) au 28ème tour pour Hamilton, lors de l’intervention en piste de la voiture de sécurité. Le Britannique a perdu une douzaine de secondes au stand. Sans cette mésaventure, il ne se serait pas retrouvé à résister au retour de Pastor Maldonado dans les derniers tours et il n’aurait pas terminé dans le mur de pneus après s’être accroché avec la Williams.

Les mécaniciens de l’écurie de Woking n’ont cependant pas grand-chose à se reprocher cette fois-ci, puisque Martin Whitmarsh révèle que c’est tout simplement le cric pivotant introduit spécialement depuis ce Grand Prix qui a cassé.

« Le cric pivotant avant a cédé et la voiture est retombée, nos mécaniciens ont donc dû changer de matériel, explique le patron des gris. Aucun de nos mécanos n’a donc commis de faute hier mais cela reste malgré tout frustrant.« 

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