Les récents changements à la tête de McLaren ne remettraient pas en question un possible engagement en Indycar dans un futur proche.
C’est tout du moins ce qu’affirme Mark Miles, le CEO de la série américaine, auprès de nos confrères d’Autoweek, selon qui la formation de Woking n’a pas rangé au placard ses ambitions outre-Atlantique.
Une déclaration qui prend à contre-pied les récentes rumeurs selon lesquelles McLaren, qui s’est séparée de son directeur sportif Eric Boullier, doit désormais se re-concentrer à plein temps sur la F1 où elle n’a plus gagné le moindre Grand Prix de puis Spa 2012, il y a presque six ans.
« J’ai récemment discuté avec Zak (Brown, le CEO de McLaren, ndlr.) et il m’a confirmé que ces rumeurs ne sont que du vent, déclare l’Américain. C’est ce qu’il m’a dit et donc tout ce que je sais pour l’instant. »
« Si un changement devait intervenir, je pense que Zak nous en informerait directement, poursuit-il. L’espoir demeure qu’ils s’engageront pour l’année prochaine. Pour l’instant, nous attendons leur décision. »
Si tout reste donc à confirmer à ce stade, McLaren pourrait s’engager en Indycar auprès du team Andretti Autosport dans la foulée de leur première tentative, presque victorieuse, aux 500 Miles d’Indianapolis 2017 avec Fernando Alonso.
L’Espagnol, qui n’a jamais caché son envie de relever à nouveau le défi du célèbre Brickyard, pourrait peser dans la décision de Woking de prendre part à la classique américaine ainsi qu’au reste du championnat.
De même, l’arrivée de Gil de Ferran, vainqueur d’Indy 500 en 2003, à la succession de Boullier chez McLaren pourrait aller dans ce sens… ou pas.
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