McLaren ne brille pas sur la piste, c’est un euphémisme.
Avec 111 points au classement des constructeurs, l’équipe est la moins bonne des formations propulsées par le V6 Mercedes. Succédant à une MP4-28 loupée, la monoplace 2014 n’est pas un foudre de guerre.
En revanche, en matière de changements de pneumatiques, l’écurie de Ron Dennis est la meilleure du lot, comme on le voit dans le tableau récapitulatif ci-dessous, qui détaille le top 3 des arrêts au stand pour chaque Grand Prix.
Premier constat : les Gris ont signé le pitstop le plus rapide lors des trois derniers Grands Prix. S’ils ne sont pas les plus véloces (leurs homologues de Red Bull ont été les plus prompts à quatre reprises), ils sont surtout extrêmement réguliers, c’est-à-dire quasiment toujours dans le top 3. Ils y sont plus souvent que Red Bull et Ferrari, constants eux aussi, et beaucoup plus que Williams, Mercedes, Lotus et Force India.
“Ce qui est important, c’est la constance, explique Peter Vale, le chef mécanicien de Williams depuis cette saison (en provenance de McLaren) et responsable des pitstops. Mieux vaut deux arrêts de trois secondes qu’un de deux et un suivant de cinq. Car la régularité permet aux ingénieurs de mieux placer le moment de l’arrêt lors du Grand Prix.”
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