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McLaren note déjà des avantages à son changement de motorisation, rien qu’en comparant l’architecture du groupe propulseur Renault de 2018 à celle du V6 turbo hybride Honda de l’année passée.

« Même si le règlement technique stipule des dimensions bien précises aux constructeurs pour les moteurs, la disposition des différents éléments du moteur et son architecture varient énormément« , explique Tim Goss, le directeur technique de McLaren.

« Actuellement, on distingue deux familles de groupes propulseurs en Formule 1 : le concept de Mercedes et Honda, avec le compresseur placé à l’avant du moteur thermique, la turbine à l’arrière et le MGU-H logé dans le V ; et l’approche de Ferrari et Renault, où le turbo est à l’arrière du bloc thermique, et le MGU-H à l’avant du V. »

« Ces deux approches ont chacune leurs points forts et leurs points faibles, et en fait je suis un assez grand fan de l’approche choisie par Renault« , avoue Goss.

« Ce changement a eu d’importantes conséquences sur l’intégration du groupe propulseur. L’architecture du Renault nous permet d’avancer le moteur, mais le compresseur est à l’arrière, donc il faut veiller à mettre les sorties d’échappement devant sans gêner l’installation. »

« Nous avons également dû redessiner l’arrière du châssis ainsi que la zone autour de la boîte de vitesses, la suspension arrière et le système de refroidissement. Cela a nécessité deux semaines de travail acharné pour tout faire. »

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