Contrairement au démenti apporté par un porte-parole de McLaren hier, l’ambiance serait bel et bien devenue « toxique » à l’usine de Woking.
Un employé de McLaren, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, dénonce l’attitude des dirigeants de l’équipe britannique, qui obligent leurs employés à travailler sans relâche et les récompensent avec… des barres chocolatées à 30 cents comme « bonus » !
« Nous travaillons de longues heures chaque jour, nous nous dépensons à fond, tout ça pour recevoir des barres chocolatées Freddo à 30 cents« , révèle cet employé au Daily Mail.
« Le management les donne aux superviseurs pour qu’ils les distribuent aux employés de leur département, strictement une barre chacun. »
« Les Freddo sont distribuées comme récompense quand un package est produit en un très court laps de temps. Par exemple, on nous avait donné deux semaines pour produire l’évolution prévue pour Barcelone en mai. »
« Nous avons travaillé 24 heures sur 24, sept jours sur sept pour atteindre l’objectif qui nous avait été fixé. Nous y sommes parvenus. Et une semaine plus tard, une barre Freddo a été distribuée à tous les membres du personnel comme un bonus. Les superviseurs sont gênés de nous les donner. Nous en avons également eu une l’an dernier après avoir fini de construire la voiture. »
Cet individu ajoute que la direction de McLaren aurait également demandé à ses employés de fabriquer des prototypes en bois s’ils avaient des idées pour résoudre les problèmes qui touchent la MCL32.
« Cela montre à quel point ils sont perdus, estime-t-il. Ils nous ont dit lors du débriefing qui a suivi le Grand Prix du Canada qu’ils savaient ce qui n’allait pas avec la voiture mais qu’ils ne savaient pas comment le résoudre. Ils nous demandent à nous, alors qu’ils ont des salaires à six chiffres ! »
« Nous appelons quatre des membres du management les ‘Intouchables’. Il s’agit d’Eric Boullier, le directeur sportif, de Matt Morris, l’ingénieur en chef, de Simon Roberts, l’opérateur en chef, et de David Probyn, le directeur des opérations. Certains d’entre eux ne font que se balader dans les départements en bavardant, nous n’avons aucun respect pour eux. »
« Les gens commencent à boycotter les débriefings parce qu’ils ne servent à rien, c’est juste une farce. L’ambiance est devenue toxique. Nous aimerions nous mettre en grève mais nous avons peur de perdre notre job. »
Info ou intox ? Il n’y a en tout cas jamais de fumée sans feu en Formule 1…
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