Motor Racing – Formula One World Championship – United States Grand Prix – Race Day – Austin, USA

Les patrons de l’équipe Mercedes militeraient auprès des plus hautes instances de la F1 pour un retour des suspensions actives en catégorie reine du sport automobile.

L’information est rapportée par le magazine allemand Auto Motor und Sport, généralement bien informé.

L’an dernier, juste avant que la saison ne s’ouvre en Australie, la FIA avait décidé d’interdire les systèmes de suspensions à assistance hydraulique, ciblant particulièrement les systèmes utilisés par Mercedes et Red Bull la saison précédente (2016) en Formule 1.

Certaines équipes seraient toutefois parvenues à contourner l’interdiction de la FIA. Cette dernière suspecte que certaines écuries aient conçu en 2017 leurs systèmes de suspensions avant spécifiquement afin d’abaisser la hauteur de caisse de leur monoplace en virage, leur offrant ainsi un gain aérodynamique.

C’est pourquoi la FIA a publié une nouvelle directive il y a quelques mois, dans laquelle elle indique que le changement de hauteur de caisse, lorsque la direction d’une monoplace de F1 est braquée, ne devra pas dépasser les 5 mm durant la saison 2018.

Cette nouvelle directive a fait grincer des dents chez les équipes concernées, au premier plan desquelles Mercedes. Le sujet a récemment longuement été débattu au sein du groupe de travail technique de la Formule 1. Deux propositions en sont ressorties à l’issue de la réunion.

La première solution est un retour à un système de suspensions composé uniquement des ressorts et des amortisseurs. La seconde, plus radicale, est un retour aux suspensions actives telles que celles qui ont été vues pour la dernière fois en F1 en 1993. Cette seconde solution est fermement défendue par Mercedes, contrairement à Ferrari qui serait plutôt en faveur de la première proposition.

Un ingénieur de l’équipe championne du monde en titre, qui a souhaité s’exprimer sous couvert de l’anonymat, affirme qu’un retour aux suspensions actives permettrait de réaliser d’importantes économies pour les écuries de Formule 1 à terme.

« C’est la solution la plus économique, car on peut développer les suspensions une seule fois et ensuite les geler, explique-t-il à Auto Motor Und Sport. Cela permettrait d’économiser un million d’euros par an et il n’y aura plus de zone grise dans le règlement. »

« Ce serait plus simple à contrôler pour la FIA et cela favoriserait les dépassements car le système pourrait être programmé de telle sorte qu’il réduise l’impact des turbulences derrière la voiture. »

Affaire à suivre…

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