Avec des gommes plus dures (augmentation du couple moteur oblige) et des stratégies plus conservatrices (afin d’économiser du carburant), on s’attendait à une chute sensible du nombre de dépassements entre 2013 et 2014.

La baisse est réelle, mais pas dramatique. Comme le montre le tableau ci-dessous, le nombre moyen de dépassements par Grand Prix est en effet passé de 52 à un peu plus de 43, ce qui reste honorable (*).

Contre les facteurs limitants évoqués plus haut, divers éléments ont pu jouer, comme le doublement de la capacité de l’ERS (alors qu’il restituait 80 chevaux pendant 6,5 secondes au tour en 2013, il en a fourni 160 pendant 34 secondes lors de la saison écoulée) ou l’amélioration de l’efficacité du DRS (pour rappel, l’ouverture créée par son activation est passée de 5 à 7 cm en 2014).

On notera que le nombre de dépassements a augmenté depuis l’arrivée de Pirelli en Grand Prix, au début de la saison 2011.

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Saison Nombre de Grands Prix Total des dépassements Dépassements par Grand Prix
2014 19 828 43,58
2013 19 988 52
2012 20 1 143 57,15
2011 19 1 152 60,63
2010 19 547 28,79

(*) On compte deux courses sous la pluie en 2014, contre une seule en 2013 : le nombre de dépassements par épreuve est alors de 43,59 en 2014 (741 manœuvres en 17 GP sur le sec), contre 52 en 2013 (936 en 18 GP sur piste sèche).

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