La FIA et Liberty Media ont révélé mardi les spécifications techniques du futur moteur de Formule 1, qui sera introduit en 2021.

Même si ce futur propulseur sera en partie basé sur les V6 turbo hybrides 1,6 litre actuels, il obligera les motoristes déjà impliqués en Formule 1 à revoir sensiblement leur copie, tout en poursuivant en parallèle le développement des blocs propulseurs actuels jusque fin 2020.

Renault, qui motorise trois des dix équipes du plateau, n’est pas séduit par ce changement de motorisation.

« Il s’agit d’un bon point de départ, commente Cyril Abiteboul à L’Equipe, mais certaines choses ne peuvent rester en l’état, comme la standardisation de certains éléments. Quand on s’appelle ‘Renault’, ‘Mercedes’ ou ‘Ferrari’, c’est une chose délicate à accepter. »

« Le moteur hybride actuel a perdu la bataille médiatique, mais si l’on modifie le règlement, on peut lui permettre de faire de belles choses« , poursuit le patron du Renault Sport F1 Team.

« Comme, par exemple, libérer le débit et augmenter les flux énergétiques pour laisser les pilotes se battre, ou encore augmenter le régime moteur afin d’accroître le bruit. »

Et Abiteboul de conclure : « Nous parlons d’une nouvelle F1. J’aime l’idée d’une vision pour le futur, mais je préférerais qu’elle soit partagée… »

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