En toute logique, les situations des écuries quant à l’exploitation des moteurs ont tendance à converger en fin de saison.

Avec deux Grands Prix restant au calendrier, les teams ont tous exploité leur quota de nouveaux blocs et gèrent au mieux les composants disponibles en fonction de leur usure, en étant parfois obligés de recourir à un sixième élément, les exposant à une pénalité.

À Austin, un nouveau groupe propulseur complet a ainsi été monté sur la Red Bull de Sebastian Vettel (qui a dès lors dû s’élancer depuis la voie des stands), alors que Fernando Alonso a disputé la course avec un bloc usagé, afin de conserver un exemplaire plus frais pour la finale aux points doublés d’Abou Dhabi. Ce week-end, au Brésil, Nico Hülkenberg utilisera un ancien V6, après la panne de son moteur au Texas, plutôt que d’utiliser un bloc flambant neuf et d’encourir une sanction.

Jusqu’à présent, seul Renault a franchi le seul des cinq blocs thermiques réglementaires : Vettel, Pastor Maldonado et Jean-Éric Vergne sont équipés de leur sixième V6, alors que Daniil Kvyat en est à son septième. Mercedes et Ferrari n’ont pas encore dépassé ce seuil. On notera que la batterie semble être la pièce la plus fiable (la plupart des concurrents en ont utilisé quatre), avant le boîtier électronique.

Les chiffres sont détaillés dans le tableau ci-dessous, qui reflète la situation des pilotes Caterham et Marussia jusqu’au Grand Prix de Russie, et pour Jules Bianchi – auquel nous pensons avec émotion – jusqu’au Grand Prix du Japon.

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