… Lagardère ira à toi, disait Jean Marais dans Le Bossu. S’agissant de Formule 1, la référence revient plutôt au groupe Lagardère, spécialisé dans les médias.

Il apparait en effet que l’agence de marketing Lagardère Sports envisage de nouer des partenariats stratégiques pour le Formula One Group en Chine à partir de 2018. L’objectif consiste à augmenter la notoriété et la visibilité du sport dans une région où le potentiel de développement est immense.

Les responsables de Liberty Media, nouveau détenteur des droits commerciaux des Grands Prix, estiment que la Chine représente le plus gros marché d’avenir avec les Etats-Unis. Lagardère est déjà présent en Asie dans le secteur du football.

Les deux parties se sont entendues pour identifier et engager des alliances locales pour la promotion de l’événement, les droits de diffusion, le digital, la marque, le merchandising ainsi que la recherche de nouveaux talents. On sait qu’un projet d’écurie de F1 à capitaux chinois est actuellement en cours, le nom China F1 Racing Team ayant été déposé.

« La classe moyenne chinoise atteindra 550 millions de personnes en 2022, a indiqué Andrew Georgiou, CEO de Lagardère Sport, à Reuters. Cela donne une idée du marché, avec des gens possédant un véritable pouvoir d’achat et désireux de profiter d’un certain style de vie, notamment dans la société des loisirs comme le spectacle sportif. »

Les Grands Prix de Chine et de Singapour figurent au calendrier 2018 de la F1, contrairement à celui de Malaisie qui a jeté l’éponge, mais avec un astérisque signifiant que les accords avec les promoteurs locaux ne sont pas (encore) coulés dans le bronze. Nul doute que le rapprochement du Formula One Group avec Lagardère Sport vise à stabiliser la F1 en Asie, avec la Chine comme principal objectif.

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