Le Grand Prix de France du week-end dernier, de retour sur le circuit Paul Ricard après 28 ans d’absence, a donné lieu à bon nombre de dépassements, la plupart exécutés grâce au DRS au freinage de la « chicane du Mistral ».
Situé à mi-chemin de la ligne droite du même nom, longue de 1.8 kilomètres, le virage a suscité pas mal de critiques de la part des pilotes qui ont fustigé son caractère trop artificiel, appelant même les organisateurs de l’épreuve à s’en passer pour l’édition 2019.
La FIA a déclaré plus tôt cette semaine considérer la demande tout en arguant que la chicane en question fut le théâtre de nombreux dépassements, ce qui eut le don de pimenter les débats en piste.
Un avis partagé par Stéphane Clair, le patron du circuit du Castellet, auprès de nos confrères d’Auto Hebdo : « Celui qui a pensé à y mettre une chicane n’a pas eu une si mauvaise idée que ça, vu le nombre de dépassements en course », justifie-t-il.
« Et nous avons eu beaucoup de retours positifs de la part des spectateurs postés à cet endroit, qui s’est avéré être l’un des plus importants dans le déroulement de la course. Cela nous a confirmés dans notre idée », conclut-il.
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