La FIA a modifié certains points des règlements 2018 sportif et technique de la Formule 1 à l’issue d’une réunion de son Conseil Mondial du Sport Automobile qui s’est tenue hier à son siège à Paris.

Si Christian Horner, le team principal de Red Bull Racing, plaidait pour un assouplissement des pénalités moteur, l’autorité sportive de la F1 a, au contraire, décidé d’un durcissement.

A partir de la saison prochaine, le nombre maximum de composants moteur que chaque pilote pourra utiliser librement avant d’écoper d’une pénalité passera de quatre à seulement deux pour certains éléments du groupe propulseur.

Les pilotes seront en effet limités à seulement deux exemplaires de MGU-K, de batteries et de boîtier électronique, contre quatre cette année. Comme le calendrier F1 2018 comportera un total de 21 épreuves, certains éléments des V6 turbo hybrides devront donc être suffisamment fiables pour couvrir pas moins de 11 week-ends de Grand Prix.

Les autres composants qui constituent le groupe propulseur (à savoir le moteur à combustion interne, le turbocompresseur et le MGU-H) seront limités à trois exemplaires par pilote, soit l’équivalent de sept week-ends de course à couvrir par exemplaire.

Voilà qui pourrait donc accroître encore plus le nombre de pénalités de grille en 2018 si un motoriste venait à rencontrer des problèmes de fiabilité avec la spécification 2018 de son bloc propulseur.

A titre de comparaison, après 14 courses disputées cette saison, Stoffel Vandoorne a déjà dû changer certains composants moteur pas moins de dix fois. Les pilotes motorisés par Renault ont également tous déjà dépassé leur quota pour au moins un des six éléments composant les V6 turbo hybrides.

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