Après la première session d’essais hivernaux à Barcelone, les pilotes ont confirmé que les monoplaces répondant au règlement 2017, avec davantage d’appui aérodynamique et plus d’adhérence procurée par les pneus larges, sont beaucoup plus exigeantes à maîtriser.

En prenant jusqu’à 5 G de force centrifuge latérale, comme par exemple dans le virage n° 3 du Circuit de Catalunya qui passe désormais à fond, les contraintes physiques sur les pilotes sont énormes.

« C’est dur, lâche Kevin Magnussen. Il n’y a pas que dans les courbes rapides qu’on déguste, spécialement aussi au freinage en raison de la force centrifuge longitudinale. Nous nous sommes préparés cet hiver, mais les muscles du cou sont très sollicités et il n’y a qu’en tournant qu’on peut vraiment les développer. »

« Il faudra voir ce que cela donnera en course, après 30 ou 40 tours, s’inquiète Paul Hembery pour Pirelli. Les voitures vont aller de plus en plus vite, avec encore plus de grip quand on sortira les gommes tendres, et physiquement ce sera hyper contraignant. »

« Sur certains circuits comme Silverstone, où les enchaînements à très haute vitesse se multiplient, on pourrait craindre le « black-out » pour les pilotes, ajoute-t-il. C’est un sujet sur lequel la FIA va devoir se pencher, en étudiant les éléments de télémétrie pour envisager d’éventuelles mesures. »

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