Mercedes a introduit le quatrième et dernier exemplaire de son moteur thermique à Spa-Francorchamps la semaine passée.

Comme la FIA a décidé que les V6 montés avant le Grand Prix de Belgique pouvaient continuer à consommer 1,2 litre d’huile pour 100 km (au lieu des 0,9 litre en vigueur à partir de ce week-end), il est apparu logique, aux yeux de la plupart des observateurs, que le team anglo-allemand avait exploité le calendrier à son avantage.

Une interprétation que le patron des Flèches d’argent rejette fermement :

“Cela a pris des proportions démesurées”, a expliqué Toto Wolff au magazine Autosport. “La raison pour laquelle nous avons introduit ce moteur aussi tôt, c’est que nous voulions apporter de la performance, même si cela impliquait de disputer plus de courses que nos adversaires. Sans parler du fait que le temps manque pour développer les groupes propulseurs. Plus on attend pour apporter la dernière spécification, plus l’évolution est performante.”

“Telles sont les raisons pour lesquelles nous avons introduit notre évolution [à Spa], et non afin de tirer un gain de performance dû à la consommation d’huile. Demandez à la FIA, vous serez intéressés par les résultats.”

Il se dit dans le paddock que le V6 Mercedes aurait tourné sous la limite de 0,9 litre d’huile pour 100 kilomètres lors du Grand Prix de Belgique, ce qui l’aurait dès lors rendu conforme à la disposition en vigueur ce week-end à Monza.

Comme toujours dans ces débats techniques, il est impossible de distinguer le vrai du faux, à moins que la Fédération ne publie, après les avoir vérifiés, les chiffres de consommation fournis par les motoristes.

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