L’ingénieur Gary Anderson, ancien directeur technique de Jordan et de Stewart GP, s’interroge sur la politique de l’équipe Mercedes GP cette saison.

Dans sa colonne pour Autosport, il rappelle que Toto Wolff avait indiqué après le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone que les deux Mercedes suivraient dorénavant des stratégies identiques, par souci d’équité sportive envers les pilotes dans leur duel pour le titre mondial.

« Que s’est-il alors passé à Budapest ? demande le technicien irlandais. Hamilton et Rosberg étaient dans des stratégies différentes par la force des choses, en raison du problème rencontré par Lewis en Q1 dont la responsabilité incombe à Mercedes. La situation improbable de deux scénarios opposés s’est alors présentée en course, ce qui a provoqué la controverse. »

« Nous haïssons tous les consignes d’équipe et les résultats décidés à l’avance, comme à l’époque de Ross Brawn chez Ferrari, poursuit l’expérimenté Gary. Il faut néanmoins constater que traiter sur un pied d’égalité deux pilotes de ce calibre relève de la quadrature du cercle. De tous temps, on a vécu des situations comparables : Jones-Reutemann, Mansell-Piquet, Prost-Senna et plus récemment Vettel-Webber. Cela fait la beauté du sport, mais pas toujours l’intérêt de l’écurie. Mercedes a laissé échapper une victoire en Hongrie, c’est un fait indéniable. »

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