Kimi Räikkönen n’a jamais gagné en terre teutonne, qu’il s’agisse du Grand Prix d’Europe ou de celui d’Allemagne.

Le Finlandais a toujours joué de malchance à Hockenheim. Il a abandonné à cinq reprises en sept participations, son meilleur résultat étant une troisième place obtenue en 2006 avec McLaren.

Cette année sera-t-elle la bonne pour Iceman ? Il abordera en tout cas l’épreuve allemande avec la ferme intention de renouer avec le podium.

« Nous avons une bonne voiture, nous comprenons maintenant bien le fonctionnement des pneus, la voiture est rapide et se comporte bien en course… Il n’y a aucune raison pour que nous ne jouions pas le podium, a-t-il indiqué. Je ne sais pas pourquoi l’Allemagne ne m’a jamais souri. Peut-être ai-je fait quelque chose de mal dans une vie antérieure ? »

« J’ai pourtant toujours bien aimé courir en Allemagne. Mais la chance n’a jamais été de mon côté ici, à chaque fois, un problème m’a empêché de gagner. J’ai réalisé quatre pole positions, je suis donc rapide sur le sol allemand. Mais j’ai collectionné six abandons indépendants de ma volonté. »

Räikkönen, qui reste sur une série de quinze courses consécutives sans victoire sur un circuit allemand, espère que le soleil sera au rendez-vous le week-end prochain à Hockenheim. Un climat chaud convient davantage à la Lotus E20.

« Un temps chaud serait le bienvenu, espère-t-il. Il fait très chaud d’habitude à Hockenheim et tout le monde connaît des problèmes avec les pneus. Evidemment, un climat chaud convient bien à notre voiture. Elle préfère les températures élevées et sur les longs relais, elle est douce avec ses pneus. Il faut un véritable été à Hockenheim. »

« La dernière fois que je suis venu à Hockenheim, en 2008, c’était difficile de dépasser ici. Pas aussi compliqué que sur certains circuits, mais pas du tout facile. Cette année, avec les pneus, le KERS et le DRS, cela devrait être plus facile, surtout si nous sommes mieux que la concurrence avec les pneus. A Hockenheim, tout ne dépend pas des qualifications, mais cela facilite la vie, évidemment, de partir devant et de bénéficier de l’espace libre.« 

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