Kimi Räikkönen souhaite que Ferrari entame une étude approfondie de ses procédures d’arrêts au stand.
Le pilote finlandais a été impliqué dans le pitstop raté de dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn qui envoya l’un de ses mécaniciens à l’hôpital, la jambe fracturée en deux endroits.
Et deux jours plus tôt en essais libres sur cette même piste de Sakhir, Räikkönen avait déjà dû ranger sa voiture en bord de piste car l’une des roues de sa Ferrari avait été mal fixée à la suite d’un arrêt au stand.
Interrogé ce jeudi au circuit de Shanghai, le champion du monde 2007 de Formule 1 n’a pas caché que la situation ne le satisfaisait guère.
« Je pense que beaucoup de choses sont à étudier et à analyser, a-t-il déclaré. Nous essayons toujours de gagner sur tout, mais malheureusement c’était loin d’être idéal et, au final, un de nos gars a été blessé, même si mon job est de suivre les lumières et de partir quand c’est vert. »
« Même si ça n’est vert que durant, je ne sais pas, juste une seconde, je suis déjà parti et il n’est pas possible de revenir en arrière après ça. Il y a probablement beaucoup de choses qui auraient pu être faites différemment, mais on ne peut pas revenir en arrière et nous en avons payé le prix. »
« Je ne sais pas si on peut parler de malchance, a poursuivi Iceman. Je ne pense pas que la chance ait quoi que ce soit à voir là-dedans, sincèrement. Peut-être lors d’une voiture de sécurité, mais certainement pas dans ce cas-ci. Ce sont purement des choses sur lesquelles nous devons nous améliorer. »
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