RS18-10

La spécification 2017 du groupe propulseur Renault n’avait guère brillé par sa fiabilité, avec un total de 320 places de pénalités de grille réparties entre son équipe d’usine et ses écuries clientes sur l’ensemble de la saison.

Cette année, les motoristes devront couvrir les vingt-et-une épreuves inscrites au calendrier de la Formule 1 avec un moteur thermique, un turbocompresseur et un MGU-H de moins que l’an dernier. Et la FIA a encore compliqué les choses un peu plus en réduisant de moitié le quota de MGU-K, de batteries et de boîtiers électroniques, passant de quatre en 2017 à deux seulement cette saison.

Renault affirme toutefois avoir mis au point un groupe propulseur fiable pour 2018, comme semblent en attester les résultats obtenus sur les bancs d’essais de Viry-Châtillon.

« La situation ressemble à ce que nous avons connu en 2016 où le moteur était une évolution du modèle 2015« , explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing, à Auto Hebdo.

« En 2016, nous n’avons connu aucun abandon sur cause moteur. C’est l’objectif pour 2018. Actuellement, on a tourné au banc d’essai 11 fois plus que l’année dernière à la même période. On vise 70.000 kilomètres parcourus au banc d’ici la course d’ouverture. »

« Ce sont des cibles très agressives parce que le règlement l’est tout autant sur la partie durabilité des moteurs. On sait pour autant que ce ne sera pas une promenade de santé, car entre accumuler des kilomètres au banc et engranger des tours en piste, il y a toujours une différence et c’est cet écart qu’il va falloir surveiller aux essais de Barcelone. »

Les essais hivernaux s’ouvriront lundi, dès 9 heures, au Circuit de Catalunya. Ils seront à suivre par le biais d’un live timing et d’un direct commenté sur F1i.

Découvrez les girlfriends des pilotes de Formule 1 dans notre galerie en cliquant ici.

Suivez l’actu F1 en temps réel avec F1i sur Facebook et Twitter.

Réagir à cet article