La conférence de presse réunissant les patrons des trois top teams ce vendredi après-midi à Melbourne a donné lieu à une chaude explication entre Christian Horner, le team principal de Red Bull Racing, et Maurizio Arrivabene, le responsable de la Scuderia Ferrari.
Le sujet qui fâche concerne l’engagement de l’ingénieur français Laurent Mekies, en provenance de la FIA où il était directeur de course adjoint chargé de la sécurité, par Maranello.
Après le précédent du recrutement de Marcin Budkowski chez Renault Sport F1, les équipes s’étaient entendues dans le groupe stratégique pour imposer une longue période de préavis lors des transferts entre la FIA, la FOM et les teams.
« Nous n’avons rien fait de mal, prétend Arrivabene. Dans le respect absolu de la loi suisse, où Laurent était employé, nous avons suivi la procédure habituelle et nous avons même allongé sa période transitoire à six mois puisqu’il ne nous rejoindra qu’en septembre prochain. Le groupe stratégique avait demandé un avis juridique à la FIA, sans plus. »
« Il y avait un engagement formel de la part des écuries pour définir une position claire avec un préavis minimum de 12 mois, regrette Horner. Ferrari avait même demandé 3 ans ! Alors c’est vraiment décevant de constater que six semaines après ce meeting, un gentlemen agreement est déjà bafoué… Cela signifie que ces réunions sont une perte de temps, puisque certains ne respectent pas ce qui y a été décidé. »
Assistant à l’empoignade, Toto Wolff a tenu à nuancer ce jugement : « La situation de Mekies est différente de celle de Budkowski, estime le patron de Mercedes Motorsport. Marcin était impliqué dans l’établissement de directives techniques quelques semaines avant de rejoindre une équipe et possédait donc beaucoup d’informations. Les activités de Laurent étaient totalement différentes et pas si sensibles. »
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