Carlos Sainz Jr. ne semble toujours pas digérer la pénalité dont il a écopé lors du Grand Prix de Bahrein, le week-end dernier à Sakhir.

L’Espagnol avait été jugé fautif par les commissaires de l’accrochage avec la Williams de Lance Stroll, survenu au 13e des 57 tours alors que le pilote Toro Rosso ressortait de la pitlane après son premier arrêt.

La double-sentence tomba après l’arrivée : un recul de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix de Russie et deux points de pénalité sur sa super-licence, qui en compte désormais sept sur les douze derniers mois.

« J’ai été franchement surpris d’être rétrogradé sur la grille, a déclaré le Madrilène. Pour moi, il s’agissait davantage d’un incident de course et je pensais qu’ils (les commissaires, ndlr.) iraient dans le même sens. »

« En F1, quand une position ou des points sont en jeu, c’est courant d’avoir ce genre de batailles en piste, poursuit-il. Ce qu’il s’est passé avec Stroll reste un incident classique. Il ne m’a pas vu arriver mais peut-être qu’un gars avec plus d’expérience m’aurait laissé plus d’espace à la corde. »

Sainz s’est également montré virulent sur une clause du règlement sportif qui empêche les pilotes de contester les pénalités émises par les commissaires.

« Vous rentrez à la maison avec votre pénalité, vous l’acceptez mais sans pouvoir la contester, rien, zéro !, déplore-t-il. Même par fierté, ils ne reviendraient pas sur leur décision. »

« C’est comme ça que ça se passe ; ils décident d’un truc, s’en accommodent mais comprennent vite qu’ils ne pourront plus le changer sans y perdre leur crédibilité », conclut le pilote de Faenza, amer.

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