Le Grand Prix de Bahreïn reprend la même sélection pneumatique que celle proposée en Chine : médium, tendre et super tendre.
La piste de Sakhir, qui accueille cette saison le premier Grand Prix se déroulant dans la foulée du précédent, propose un tracé où la motricité joue un rôle clé, et la première course nocturne de l’année, disputée du départ à l’arrivée à la lueur des projecteurs.
Le comportement du pneumatique est par conséquent sensiblement différent d’une épreuve plus conventionnelle.
Pirelli possède une solide expérience du circuit de Sakhir, qui accueille de nombreuses séances de tests d’intersaison dans diverses catégories. Les choix tactiques peuvent varier : on en recensa en effet neuf différents, l’an passé, au sein du top 10 final. Le revêtement est constitué de granit, mais pas pour autant très abrasif : la dégradation thermique constitue surtout un facteur majeur.
« La motricité représente le meilleur moyen de gagner du temps à Sakhir, analyse Mario Isola, le responsable F1 de Pirelli. C’est un tracé d’accélération-freinage, où il faut pouvoir transmettre la puissance au sol tout en préservant les pneus arrière. L’an passé nous y avions observé un fort degré d’usure et de dégradation, et il sera intéressant de comparer l’évolution cette saison avec l’introduction des nouvelles gommes 2017. »
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