Le Sauber F1 Team peut-il créer la surprise en 2018 ?
Marcus Ericsson rétorque par la positive et affirme que, de toutes les écuries du plateau, celle d’Hinwil affiche les transformations les plus significatives.
Le pilote suédois, qui s’apprête à disputer sa quatrième campagne sous les couleurs suisses, pointe en premier lieu le groupe-propulseur Ferrari dont la dernière génération animera les C37.
Sans oublier le partenariat commercial et technique avec Alfa Romeo, dont la livrée rafraîchie inaugure une nouvelle direction prise par Sauber.
« Certains teams ont opté pour un autre motoriste et devront s’adapter en conséquence. Mais du point de vue strictement de la voiture, je pense que nous avons fait les plus gros changements », déclare Ericsson.
« Tant sur le plan aérodynamique que mécanique, l’équipe a énormément travaillé, ajoute-t-il. Nous avons signé un contrat de deux ans avec un tout nouveau moteur, cela peut faire la différence par rapport à d’autres packages. »
Un optimiste qui ne doit pas faire oublier combien le travail sera primordial pour faire évoluer le châssis et ses composants. Un développement que les conditions météo à Barcelone ont déjà quelque peu entravé, malgré près de 1317,3 kilomètres parcourus cette semaine (Sauber a fini comme quatrième équipe dans la hiérarchie).
« C’est un risque évident, tempère Ericsson. Le concept tranche sensiblement avec celui de l’année passée, nous aurons besoin de chaque tour pour comprendre la voiture. Elle a du potentiel mais plus de temps de piste sera nécessaire pour tester toutes les options possibles », conclut-il.
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