McLaren n’a pas ménagé ses efforts pour tenter de sauver son mariage avec Honda, dont le contrat courait initialement jusque la fin de l’année 2024.
Dans le dernier numéro du magazine Auto Hebdo qui vient de paraître, Eric Boullier détaille deux des solutions qui avaient été proposées par McLaren pour tenter de remettre Honda sur le droit chemin.
« Les premiers essais privés 2017 nous ont vite prouvé que nous allions faire face à de sérieux problèmes« , explique le Français, qui est le directeur de la compétition de McLaren depuis janvier 2014.
« Nous avons commencé à taper du poing sur la table tout en cherchant des solutions pour les aider. Une ‘extrême’ : en proposant à Honda de prendre une année sabbatique pour se mettre au niveau pendant que McLaren roulerait avec un autre moteur. »
« Et une ‘amiable’ : en mettant quelques ingénieurs Honda et quelques ingénieurs Mercedes autour d’une table pour des partenariats techniques ponctuels et ciblés. Puis, nous avons constitué notre propre groupe de motoristes très spécialisés, venus de divers horizons, pour le mettre à disposition de Honda sur les domaines les plus déficitaires. Tout pour se sortir de là au mieux et au plus vite. »
« Malheureusement aucune de ces propositions n’a été validée, acceptée, discutée, déplore Boullier. En bout d’arguments, nous sommes arrivés à la conclusion qu’il n’y avait pas d’autre issue que la séparation. »
McLaren sera motorisée par Renault à partir de l’année prochaine. L’accord conclu avec le motoriste français porte jusque fin 2020.
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